Learn the fundamentals of hydrogen
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If there is one sector that the State is betting on in the coming years, it is hydrogen. This is evidenced by its commitment of 7 billion euros by 2030, including 2 billion euros already invested in a hundred projects across the territory.
No hydrogen without training.
Hydrogen has an essential role to play in the energy transition. First, to decarbonize industry and heavy mobility. Then, to allow the storage of intermittent renewable electrical energies (solar and wind) to optimize energy networks and gain flexibility. Hydrogen, stored in its gaseous form, can be injected into existing gas networks, in a mixture, or into dedicated pure hydrogen networks. The electrical and gas networks thus connected, complementary and decarbonized, make perfect ecological sense.
However, for hydrogen to live up to its potential, an appropriate training offer is needed.
As such, training is among the priorities identified by the government to support the development of the sector. Indeed, hydrogen is a gas in its own right whose characteristics must be known in order to master the risks associated with its production, distribution, and uses. It is necessary to train historical actors and new actors who will work with hydrogen to ensure the industrial safety of the sector and ultimately its sustainability, because it is by demonstrating flawless professionalism that a sector can hope to establish itself and endure.
The hydrogen training recipe by Energy Formation.
The hydrogen training offered by Energy Formation, entitled "The fundamentals of hydrogen and associated risks," lasts 2 days, with an unprecedented program composed of 50% theory and 50% practice.
Energy Formation, with its 50 years of technical gas experience, recognized pedagogy, and 6 hectares of infrastructure composed of 30 educational platforms, showcases hydrogen through demonstrations as well as laboratory and full-scale educational platform experiments. The first edition of this training, which can accommodate 12 learners, was fully booked within a few weeks, and the next sessions, which will be scheduled once a quarter, already have a waiting list. A success that highlights the importance of training needs in the sector.
Hydrogen, for 100% renewable gas by 2050.
Gas has begun its decarbonization with the development of biomethane. The production of green gas already represents the power of a nuclear reactor in France (more than 5.5 TWh/year). In two years, this capacity should be doubled.
According to the ADEME study, "A 100% renewable gas mix by 2050?" published in 2018, gas can become 100% green and local by 2050. A deposit of 460 TWh of renewable gas has been identified, enough to cover the gas needs of the French. Methanation represents 30% of the deposit, pyro-gasification 40%, and power-to-gas, therefore hydrogen, 30%. Hydrogen is thus at the heart of a gas transition with a triple challenge: energy sobriety, decarbonization, and energy independence.
Energy Formation supports the development of renewable gases by accompanying the professionalization of all actors in the green gas sector through dedicated training offers, led by experts, on biomethane, NGV, and hydrogen.
Formation hydrogène
Energie Formation est un organisme de formation
Nous sommes basés essentiellement sur Nantes, Paris et Lyon.
Nous délivrons des formations techniques à destination de la filière gazière.
Nous faisons des formations tournées vers les énergies renouvelables, les gaz renouvelables les gaz verts, notamment le biométhane et nous avons aujourd'hui une première formation sur l'hydrogène.
Cette formation d'hydrogène est axée sur les fondamentaux de la filière hydrogène et sur le comportement de la molécule.
Les particularités de l'hydrogène qu'on enseigne aux apprenants sont essentiellement liées à ses caractéristiques physiques, d'où l'intérêt d'associer la théorie sur les caractéristiques pures et la pratique grâce aux maquettes que l'on dispose pour faire les expériences.
Le plateau incendie permet visuellement aux participants de faire le lien entre les caractéristiques qui ont été vues d'un point de vue théorique et le visuel de la flamme, à la fois méthane et hydrogène.
Nous réalisons des mises en situation sur les plateaux en extérieur sur des cas pratiques de l'extinction de feu, de l'écoulement, etc.
Nous avons plusieurs axes de développement, le principal étant sur l'infrastructure de distribution de l'hydrogène, mais cependant il reste toute la partie usage et mobilité où nous recherchons l'optimum pour répondre à la demande de nos clients et nous sommes tout à fait ouverts pour pouvoir créer de nouvelles formations en partenariat avec ces clients.
Aujourd'hui, nous animons ce stage à 12 stagiaires, jusqu'à présent toutes les sessions ont été pleines, nous avons de très bons retours sur ces sessions, donc inscrivez-vous vite !
Cette formation dure deux jours, elle est essentiellement animée sur le site de Nantes-Montluc.
Nous avons réalisé une maquette qui permet d'expliquer les caractéristiques physico-chimiques de la molécule H2 et avec ses particularités.
Concrètement, pour qu'il voit la différence entre les deux flammes, on enflamme du méthane et de l'hydrogène, on se sert ensuite de la caméra thermique pour voir la différence.
C'est une molécule qui est beaucoup plus petite que le méthane, qui a une densité bien inférieure et une propagation qui est nettement supérieure.
Toutes ces caractéristiques montrent la différence de couleur entre les deux flammes.
La flamme d'hydrogène est quasiment invisible à l'œil nu, pourquoi ? Parce que la combustion de l'hydrogène n'émet pas de suie, d'autre part, cette flamme émet peu de radions thermiques.
La flamme d'hydrogène a donc un risque plus important, puisqu'elle n'émet pas les signaux d'alerte et donc on a plus vocation à rentrer en contact physique avec elle ce qui peut créer des risques de brûlure.
L'hydrogène est un gaz qui a une très faible densité et donc en extérieur qui a une propension à se disperser, ce qui permet de réduire la création des nuages de gaz et donc réduire le risque d'explosion.
En revanche, l'hydrogène a une très faible EMI, énergie minimale d’inflammation, elle est de l'ordre de 17 microjoules.
A titre d'information, c'est 16 fois moins que le méthane.
Ce qui va se passer, c'est que la moindre source d'émission, ça peut être de l'électricité statique, ça peut être une source thermique, ça peut être bien évidemment une étincelle va pouvoir créer une émission et enflammer le nuage de gaz.